L'OGS signe pour l'heure saison au plus que parfait : 21 matchs, 21 victoires ! Un nouveau succès contre Ardres, le dauphin, ce samedi, à Debussy, entérinera une accession qui ne fait plus de doute.
Être invaincu alors qu'avril pointe le bout du nez renseigne sur la performance. La nature de la domination, aussi, sur l'adversité. Le 10 septembre, Grande-Synthe s'était placé sur la ligne de départ avec le statut de favori. Il n'a pas déçu.
L'ensemble nordiste a marché sur la N3.
« On savait qu'on avait un effectif solide. On l'avait renforcé, l'été dernier, avec les lacunes constatées. Après, il faut avouer qu'on a fait un parcours sans piège, ni accroche. On rate souvent une montée sur les matchs pièges, à l'extérieur. Là, on a souffert à Bezons (80-83), à Sartrouville ou contre Coeur de Flandre (77-81). Mais à chaque fois, on a réussi à passer. Ce sont des signaux envoyés à l'équipe, explique Mathieu Szymkowiak, le coach. Contre Montivilliers, Rudy Jomby, l'ancien pro, fait un gros match (21 points). Les deux paniers les plus faciles qu'il a, il les rate dans un match serré (74-70). Tout a tourne positivement pour nous. »
Grande-Synthe a l'occasion de finir le travail, ce samedi, à la maison. Ça ne pouvait pas tomber mieux : le dauphin Ardres est attendu à Debussy.
« Il nous reste 5 matchs. Il faut aller chercher une victoire pour monter. C'est le constat brut. On a la volonté d'aller la chercher de suite. Contre Ardres, deuxième, ce serait symbolique. » La température devrait monter de quelques degrés dans l'enceinte nordiste. « Contre Bruay (4 février), il y avait une ambiance incroyable, que je n'avais jamais vue ces deux dernières années. Les dirigeants ont de nouveau mobilisé. Ardres vient aussi avec des supporters. Ça devrait être une belle fête, en espérant qu'elle tourne en notre faveur. »
Comme d'habitude, en fait.
Crédits : La Voix des Sports